Portrait : Magalie Leclerc-Casavant, efficace
« Je collectionne les vieilles gommes que je trouve dans la rue. »
En 2019, Magalie embarque dans le train organisationnel de la Triennale Espace [Im] Media qui roule alors à 180 km/heure. C’est avec le bras presque arraché par tant de vitesse, qu’elle rejoint l’équipe de Sporobole à titre de coordonnatrice de l’événement. Quel choix judicieux ce fut pour la bande! Véritable pieuvre à tout faire, multitâche, à l’écoute et perfectionniste, elle a rapidement su se rendre essentielle en déployant ses talents de planificatrice, d’organisatrice et de rassembleuse. Sa formation en arts visuels et médiatiques, ponctuée d’ateliers de perfectionnement dans différentes disciplines, et sa pratique artistique même font de notre colorée collègue LA référence critique dans le domaine esthétique.
LES CHOSES SERONT IMPECS OU NE SERONT PAS
Il n’en fallait donc pas plus pour que 0/1 s’approprie non seulement l’expertise de Mag (affectueusement surnommée « Magagère » ou « Magalizer »), mais aussi sa personne toute entière. Entre la gestion des (trop) nombreux agendas des collègues et la coordination de séances de travail rigoureuses avec plusieurs organismes, entre la préparation des réunions et la supervision d’un gros paquet de projets en cours, elle doit en plus trancher sur des décisions cruciales au bien-être de la gang : de la couleur des fauteuils au confort de l’équipement de travail, rien n’est laissé au hasard. Jamais.
Toujours prête à se mettre à l’épreuve, elle n’hésite pas à plonger dans des projets situés hors de sa zone de confort. La performance l’intimide? Qu’à cela ne tienne, elle s’inscrit à une formation avec les meilleures ressources. Démantibulatrice dans l’âme, elle sait réorganiser votre grille-pain pour en faire un réveille-matin. Elle est aussi un peu obsédée par les textures molles et, surtout, gluantes. C’est pourquoi elle laisse traîner partout ses jolis moulages de gommes à mâcher déjà mâchouillées réalisés à partir de spécimens glanés dans une ruelle ici ou là. Et c’est sans surprise qu’on apprenait, dernièrement, qu’elle explore à fond de train la mycologie. Est-ce pour satisfaire ses plus secrets fantasmes à teneur poisseuse? Nul ne le sait, et c’est très bien ainsi. Par ailleurs, son immense image de macaroni chinois en guise de fond d’écran en a traumatisé plus d’un…