Portrait : Nicolas Trudeau, flegmatique
« J’ai acheté un resto pensant rembourser mes dettes d’étude – BOY, WAS I WRONG. »
Guitariste à la chevelure déchaînée, Nicolas est aussi un expert de la chose numérique à ses heures (à moins que ce ne soit le contraire…). Tel un Marc Ribot du clavier, il maîtrise un ensemble d’applications et de logiciels dont lui seul connaît les secrets, c’est pourquoi sa candidature s’est retrouvée au-dessus de la pile. Avec sa compétence en « création de problèmes », bien en évidence sur son cv, il ne pouvait qu’attirer l’attention de la direction. Malheureusement, l’équipe attend toujours une démonstration de ses aptitudes à mettre le trouble au bureau. Qu’à cela ne tienne, sa plus grande force est sans doute sa capacité à se former en autodidacte. En effet, qui peut se targuer d’apprendre par soi-même la programmation orientée objet, les rudiments du moteur de jeu vidéo Unity ou encore les principes S.O.L.I.D.? Nicolas le peut (même s’il ne s’en vante jamais). Et la musique dans tout ça? Elle confirme sa sensibilité artistique hors pair et son sens de la créativité pas piqué des vers. Sa maîtrise en musique, spécialisée en guitare classique, atteste de sa volonté d’amener ses passions loin et, surtout, laisse présager une grande empathie envers le milieu culturel. C’est ainsi qu’un beau matin du printemps 2021, Nicolas débarque dans l’équipe.
ACCOMPAGNER LES PARTENAIRES ET APPORTER DES GÂTEAUX
Les tâches de Nicolas sont aussi diversifiées qu’inattendues. D’abord technothérapeute, il accompagne nos partenaires dans leur virage numérique. Conscient du stress qu’éprouvent les organismes en apprentissage de nouvelles applications numériques, il sait se faire compréhensif et rassurant. De retour à son bureau, il se transforme en codeur assidu qui doit répondre aux besoins d’artistes dans le développement d’interfaces personnalisées pour leurs projets les plus fous. Il est d’ailleurs une référence dans la mise à jour de nos outils et ne dédaigne pas tester pour l’équipe et pour la communauté culturelle un paquet de nouveaux trucs numériques utiles aux activités quotidiennes. Par ailleurs, sa versatilité et son autonomie n’ont d’égal que son flegme légendaire. Devant son écran, ses rages de programmeurs qui se bute à un problème se traduisent le plus souvent par un subtil haussement de sourcil. Enfin, il faut souligner qu’en marge de son engouement pour les jeux vidéo, Nicolas est copropriétaire d’un sympathique resto au centre-ville, ce qui fait de lui une référence dans le monde de la boustifaille sherbrookoise. Et toute l’équipe s’en réjouit lorsque vient le temps de souligner l’anniversaire des collègues à coup de gâteaux cochons dûment sélectionnés par Nico dans les meilleures boulangeries du quartier.