Rémi Barbalat, empathique

Portrait : Rémi Barbalat, empathique

Rémi Barbalat

« Pourquoi suivre des formations coûteuses dans diverses institutions quand on a Youtube? »

En 2019, Rémi fait une entrée fracassante dans l’équipe à titre de geek de terrain, un poste rapidement renommé technothérapeute afin de s’inscrire dans la tendance branchée du coaching de personnes à la recherche d’une paix intérieure par l’ingestion de jus verts et le débogage d’outils numériques (découle de technothérapie). De Montréal à Matane, en passant par Chicoutimi pour enfin aboutir à Sherbrooke, il suit plusieurs formations, notamment en design industriel, en techniques d’intégration multimédia et comme coordonnateur en environnement et développement durable, avant de mettre en pratique ses acquis pour différentes organisations. Il n’en fallait pas plus pour que 0/1 joue la grande séduction afin de le convaincre de se joindre à une gang en plein développement qui avait besoin de pas mal de renfort.

FAIRE DES MISES À JOUR ET DES CALEMBOURS

Il ne le sait pas encore, mais Rémi a inventé le métier de technothérapeute. Dépêché chez les organismes qui nécessitent un accompagnement dans leur virage sur le plan du numérique de gestion (c’est-à-dire chez les organismes qui utilisent encore un fax), il a comme tâches d’adoucir le passage d’un état à un autre. Ainsi, il s’avère une oreille attentive face aux responsables des communications qui éprouvent de la terreur à l’idée d’utiliser une application aussi inoffensive que Notion. Il sait se faire rassurant devant une direction livide qui voit ses courriels disparaître un à un pendant le processus de migration de courriels de l’organisme. Enfin, son sourire chaleureux a de quoi réconforter le personnel le plus anticapitaliste qui refuse de choisir une console d’administration administrée par un membre des GAFAM, euh, GAMAM.

Roi du jeu de mots niaiseux, il est celui qui détient le monopole des calembours savoureux. Son attitude pince-sans-rire n’est pas sans rajouter une couche d’hilarité à ses interventions humoristiques. « C’est un bon bougre », donnait-il en exemple à sa collègue pour expliquer quelques rudiments de programmation de commentaires dans WordPress. Oui, c’est en effet un bon bougre, disponible, minutieux, débrouillard et subtil comme pas deux. Les fins de semaines, son intérêt pour le fonctionnement de la chose numérique se transforme en intérêt pour le fonctionnement de la chose automobile. Grâce à sa passion pour les tutos, il est pratiquement autodidacte en mécanique. On est heureux que son hobby ne soit pas la médecine.